La gamme “VW” de la seconde guerre est bien connue de tous. Elle a cependant suscité des tentatives plus qu’originales – et assez méconnues – du modèle de base. Trouvées sur un site en portugais, voici deux images qui surprendront les classiques et raviront les amateurs de bizarre.
En premier lieu, cette Schwimmwagen, photographiée ici en site montagneux mais courageusement découverte sur fond de neige, teste sur ses roues le renfort latéral de ces sortes de gros engrenages.
De diamètre légèrement inférieur au pneumatique, ces rajouts sont manifestement destinés à la neige profonde – en concurrence avec le prototype à chenilles arrière – Lorsque la roue s’enfonce, l’engrenage supplétif limite le problème avec une surface portante majorée – et donc une moindre pression au sol – et les crans assurent la motricité 4×4.
Juste un peu encombrant en largeur, mais cela doit se démonter. Et pour les virages, heureusement que ça glisse, car cela doit, comme un G.M.C. jumelé à l’avant, avoir une solide tendance à vouloir aller tout droit.
En second lieu, c’est une classique “Kübelwagen” qui, cette fois, a été bricolée à l’instar de ce que firent moult français durant l’occupation : par l’installation d’un gazogène à bois.
Si en France, cela se faisait par greffe latérale sans modifier l’ensemble du véhicule porteur, la “VW”, elle, a été dotée d’une chaudière carrossée à la place de la partie vide et de la roue de secours à l’avant.
Cela lui donne cette grosse bouille, mais cela doit aussi lui conférer une étrange tenue de route avec ce déport de masse. Quant à la vision, il faut viser de plus loin, surtout si le conducteur est petit dans le baquet.
Bref, deux aberrations classées sans suite mais qui se rangent dans les souvenirs au chapitre du temps perdu.