Gaz 69A – La Gaz 69 et N. Leconte – M.V.C.G. Sud Est.
Gaz 67B – La Gaz 67 de R. Cornillac – M.V.C.G. Rhône Alpes.
GAZ 69 parade – Image typique “parade place rouge” : les militaires soviétiques en torpédo découvert GAZ 69M 2 portes, bien serrés, et surlignage en blanc de nombreux détails de carrosserie.
GAZ 67b1 – Les GAZ 67 sur la chaîne à Gorky – photo légion.wplus.net – 92 800 exemplaires en sortirent jusqu’en 1953. La “67” était jugée plus performante hors chemins que la jeep, mais cela était contrebalancé par une consommation de plus de 40 litres au cent, des freins peu commodes et une fiabilité discutable à l’usage. Ce dessin de pneumatiques, soit noté au passage, est semblable aux modèles militaires suédois. Avant ou après ?
GAZ 69A remorque – Cette GAZ est une 69A , la version quatre portes, avec sa remorque qui fait penser à une autre, en capotage complet et avec quelques discrets marquages.
GAZ A-64 blindée – Un engin peu connu, la GAZ BA-64B version blindée avec tourelle de la GAZ 67B, construite entre 1943 et 1945 : il en survit très très peu. Son “petit” moteur de 54 hp devait faire bouger 2450 kilos…
GAZ amphibie – La GAZ 46 – construite à partir de 1956 seulement – était une copie très proche de la Ford GPA livrée en URSS par le “lend-lease” : de silhouette très légèrement plus “enrobée” que la GPA, elle était, logiquement, équipée de la mécanique GAZ 69.
GAZ 69-2 – La pente est spectaculaire, mais l’effort de cette GAZ 69 serait plus impressionnant en sens inverse, avec la remorque 500 kg de silhouette connue – photo légion.wplus.net
UAZ 469 commando – À partir de 1972, c’est l’UAZ 469 qui prit la relève et reste en service dans de nombreux pays, avec une silhouette très classique, “mondialiste” avec des airs de Land Rover, de P4 et autres. Ici en version “spectacle” d’un commando d’une douzaine d’hommes en bandana dans un virage un peu sec.
L’effondrement du bloc de l’Est a amené sur le marché de nouveaux véhicules militaires pour les amateurs de collection pas banale. Et de toutes les tailles, ces engins. Les moins encombrants sont, naturellement, ceux de la classe “4×4 léger”.
Les soviétiques avaient construit à 686 exemplaires en 1941-42, la GAZ-64 dans leur usine de Gorki. Rare de chez rare, celle-là. En revanche, lorsqu’ils reçurent des USA les MB, ils en profitèrent pour moderniser l’outil par… l’osmose devenue classique ensuite, qui avait l’avantage de raccourcir les travaux des bureaux d’étude !
Ainsi naquirent les GAZ-67 d’abord, puis surtout – à partir de 1953 – les classiques GAZ-69, également construites sous licence en Roumanie sous la marque
ARO M-461.
La GAZ-67 avait un air encore un peu hybride avec un capot de camionnette et une carrosserie façon maréchal-ferrant en tôle pliée, mais l’influence de la jeep était déjà perceptible. En revanche, quelques différences mécaniques : une boite quatre vitesses, pas de réducteur, et surtout des freins mécaniques. Bref, malgré le contexte, rien de révolutionnaire à côté du modèle venu de l’Ouest.
Sur la GAZ-69 – 53-56 à Gorki avant l’arrivée de l’UAZ-69 fabriquée à Ulyanovsk – on retrouve des choses connues, surtout en ouvrant le capot qui a gardé des allures de voiture civile. Ca sent très fort la jeep US dans la mécanique, c’est plus que de l’influence ! D’ailleurs la boite a, cette fois, trois rapports et un transfert à 2 étages, et les freins sont hydrauliques. Climat obligeant, il y a des portières style “kübel” – deux ou quatre suivant les modèles, voiture de liaison ou pick-up avec bancs latéraux – et une capote plus enveloppante.
On connaît déjà quelques exemplaires chez les gaulois : une 67 chez M. R. Cornillac – Rhône Alpes – et deux 69 – chez N. Leconte, Sud-est, et A. Clara, MidPy.
Le moins connu de tous est ce GAZ 62, resté très confidentiel au milieu des années cinquante, ressemble à une version agrandie de la jeep GAZ – le soldat sert d’échelle de taille.
En 1959, à l’époque de conception des Unimog, TP3 et autres Marmon-Bocquet, apparut la version cabine avancée qui est restée assez longuement en service dans les pays du pacte de Varsovie.
À la fin de la guerre, apparut le GAZ 63 en 4×4, roues simples : celui-ci en est la version initiale de 1948 qui ne saurait manquer d’évoquer par ses ailes, capot et cabine, les Studebaker américains livrés en quantité quelques années plus tôt au titre du “lend-lease”” – le prêt-bail – mais ce n’est évidemment que pure coïncidence…
Mais très vite, ce modèle devait laisser la place à la seconde mouture du GAZ-63 qui opta pour une calandre débarrassée de son héritage américain et des ailes rondes. Il allait être fabriqué en quantité et exporté : ce 4×4 avait toujours le même moteur 6 cylindres 70 hp du modèle 4×2 de 1938 mais pour remuer une tonne de plus. Il avait donc une vitesse plafonnant à 65 km/h pour une consommation minimale de 25 litres. Il fut produit durant vingt ans, jusqu’en 1968. Ici, on le voit en version radio dans son vert épinard typiquement URSS, avec les enluminures blanches de défilé et la classique immatriculation à deux tailles de chiffres.
Des GAZ peu connus
La firme GAZ, de Gorki, surtout connue pour ses petites jeeps, a également fabriqué des engins de la taille au dessus, correspondant grosso modo à la gamme Dodge.
Il y a eu, parmi ces 4×4, deux technologies : la classique à capot – suite logique du petit camion 4×2 des années quarante, longuement construit jusqu’aux années 70 – et la cabine avancée.
Voici un bref album de famille :